Cher(e)s collègues et ami(e)s,
Si vous êtes chercheur confirmé, lisez les recommandations ci-dessous, puis utilisez le formulaire pour nous envoyer votre proposition de texte. Vous pouvez également nous contactez directement par e-mail. Considérez également de devenir membre du comité de lecture de la revue.
Si vous désirez publier mais que vous n’en avez pas l’habitude, ou encore si la notion de « publication semi-académique » n’est pas très claire pour vous :
- lisez bien le Q & R ci-dessous,
- consultez les précédents numéros,
- consultez les tutoriels,
- lisez bien la page sur la question du temps éditorial
- remplissez le formulaire.
Le Q & R des auteurs
Quels sont les thèmes de la revue ?
La revue a trois grands thèmes, qui se recoupent mais qui peuvent aussi être traités indépendamment :
- la vie au Japon
- le FLE et la didactique du français
- les questions interculturelles.
Idéalement, les articles de la revue se trouvent à la croisée d’au moins deux de ces thèmes : par exemple, « le FLE au Japon », ou encore « les différences culturelles France-Japon ». Cependant, on acceptera aussi des articles qui n’abordent que l’un des trois thèmes (par exemple, qui traitent de la société japonaise et qui n’ont rien à voir avec la didactique du français, ou encore de questions interculturelles qui ne sont pas spécialement franco-japonaise).
Dans la mesure du possible, nous essayons de regrouper les articles pour faire des numéros thématiques. Ainsi, le No3 traitait de « la place de l’Autre au Japon ».
CÉTIC est-elle une revue académique ou une revue grand public?
CÉTIC est une revue semi-académique. Il y a parfois un peu de confusion chez les auteurs, certains pensant qu’il s’agit d’une revue académique, théorique, intellectuelle est spécialisée, et d’autres la voyant comme une revue journalistique ou grand public. Cette confusion vient justement du fait que CÉTIC se situe à l’intermédiaire entre ces deux approches.
Que signifie « semi-académique »?
D’abord, que CÉTIC n’est pas une revue académique. Elle s’intéresse peu aux discussions abstraites que l’on trouve souvent dans les revues universitaires. Mais ce n’est pas non plus un magazine. Elle ne cherche pas à produire des papiers d’opinion comme dans la presse grand public. Le sens principal de « semi-académique » est d’apporter chez le lecteur quelque chose qui provoque la pensée, mais qui présente aussi un aspect pratique presque immédiatement exploitable dans la vie quotidienne. Par exemple, pour un enseignant, de nouvelles manières d’envisager ses classes. Ou encore, pour un étudiant ou un jeune qui s’installe au Japon, une nouvelle manière de voir, sur un point ou un autre, la société japonaise.
Quels sont, plus précisément, les papiers qui sont publiés par CÉTIC?
Là encore, il y a un peu de confusion car la revue est divisée en deux parties :
- d’abord, une partie ÉTUDES qui comprend des papiers longs, écrit par des enseignants confirmés ou par des doctorants spécialisés dans des questions interculturelles ou pédagogiques.
- Ensuite, une partie NOTES ET TÉMOIGNAGES, composée de documents moins longs et plus légers : des professionnels peuvent y témoigner de leur situation de travail, des enseignants ou des étudiants peuvent y présenter de petites enquêtes ; enfin il peut s’agir d’interviews, de lettres ouvertes, d’éléments d’observation participante, de réflexions sur la société japonaise par exemple. On peut également inclure dans cette partie des papiers de recherche un peu moins structurés.
Quels sont les papiers qui entrent dans la partie « ÉTUDES »?
Comme je l’ai dit, ces papiers sont relativement longs (de 20 à 50 pages). Ils comprennent des références, et dans la plupart des cas des données. Ils sont en général issus de recherches menées par les auteurs depuis un certain temps. Par exemple, dans le No1, on trouve : « Le choc des politesses : silence et longueur des réponses dans la classe de FLE au Japon » qui est issu d’un travail de longue date de mon collègue Bruno Vannieuwenhuyse, et au sujet duquel il a déjà publié plusieurs petits articles. Dans le No4, on trouve « Joindre le geste à la parole : encourager la prise de parole spontanée dans la classe de conversation FLE au Japon » qui se base sur le travail pédagogique de Bruno Jactat.
Depuis le numéro trois, les articles de la partie « ÉTUDES » sont soumis à un comité de lecture. Deux évaluateurs lisent l’article à réception, et proposent des corrections à l’auteur. La liste des évaluateurs est donnée sur la seconde page de la revue.
Comment se fait cette évaluation ?
Les évaluateurs sont choisis parmi les auteurs de la revue ou parmi des collègues extérieurs. Je leur demande simplement d’évaluer un papier de temps en temps, et s’ils n’ont pas le temps à ce moment-là, ils peuvent le refuser. Je choisis alors un autre évaluateur.
Quand un article est proposé, je décide d’abord s’il doit faire partie des « ÉTUDES » ou plutôt des « NOTES ET TÉMOIGNAGES ». Dans le premier cas, je le fais parvenir à deux évaluateurs, si possible aguerris aux sujets traités.
Les critères d’évaluation sont très simples. Il s’agit de considérer les questions suivantes :
- Le travail est-il cohérent et correctement écrit?
- Y a-t-il des données (enquêtes, interviews, références)?
- Y a-t-il une conclusion, pas forcément révolutionnaire, mais nouvelle et/ou intéressante pour nous et nos collègues ?
Malgré la simplicité de ces questions, certains papiers n’y résistent pas. C’est pourquoi j’attire l’attention des auteurs, notamment des auteurs de papiers théoriques et académiques, sur le fait qu’un minimum de données ou de références est nécessaire. Et surtout, que le papier doit apporter quelque chose d’applicable pour ses lecteurs.
Qu’en est-il des articles de la partie
NOTES ET TÉMOIGNAGES ?
Les papiers de la partie NOTES ET TÉMOIGNAGES ne font pas l’objet d’une évaluation avec correction. On vérifie simplement s’ils sont acceptables. S’ils le sont, ils sont pris tels quels, exception faite de petites corrections orthographiques ou typographique. Dans le cas contraire, on peut demander à l’auteur de revoir éventuellement son travail pour une prochaine édition de la revue.
Pourquoi cette division en deux parties ?
Parce qu’elles sont dissemblables, mais se complètent. Les ÉTUDES sont des travaux de recherche sans être exagérément théorique ou intellectualisantes. Les NOTES ET TÉMOIGNAGES présentent une version plus légère de la même problématique. Ils offrent des approches pratiques, quoique plus personnelles, de situations particulières. Ce ne sont pas non plus des approches journalistiques, car elles se basent sur des expériences directes et non de seconde main, elles ne cherchent pas un « angle » qui rende le papier intéressant, mais au contraire travaillent sur des données ou essaient de débusquer un « mystère ». Par exemple, dans le No3, l’article de Meiko Ikezawa résoud la question intéressante pour nous de la manière dont les Japonais s’adressent aux étrangers. Dans le No4, je propose une sorte de jeu mnémotechnique pour régler la difficulté chronique que nous avons à retenir le nom de nos étudiants ou de nos contacts japonais.
Imaginons : je suis un enseignant de haut niveau, connu dans mon domaine, et je serais heureux de participer à la revue afin de lui donner de la tenue et encourager d’autres auteurs à y participer. Quels genres de papier puis-je soumettre ?
La première chose est de savoir si vous acceptez de vous soumettre au comité de lecture ou si vous préférez que votre papier soit publié sans évaluation. Si vous vous acceptez de vous soumettre au comité de lecture et d’être publié dans la partie ÉTUDES, votre papier sera évalué sur les trois questions énoncées ci-dessus. J’insiste beaucoup sur ce point : comme pour tout autre papier, on regardera s’il y a des références ou des données, et si la conclusion apporte quelque chose pour nos collègues. Si ce n’est pas le cas, il y aura un retour d’évaluation.
Maintenant, si vous souhaitez que votre papier soit publié sans évaluation, il paraîtra dans la partie NOTES ET TÉMOIGNAGES, en tant qu’invité en quelque sorte. C’est également un point important : notez donc bien que vous pouvez nous proposer un papier sans passer par la case évaluation.
Imaginons : je suis étudiant, jeune chercheur, enseignant sans publications. Quels genres de papier puis-je proposer ?
Vous pouvez bien entendu proposer un travail de recherche dans la partie « ÉTUDES ».
Dans la partie « NOTES ET TÉMOIGNAGES », vous pouvez aussi proposer un témoignage personnel (une situation particulière qui vous importe, comme par exemple « la vie d’une jeune étrangère au Japon » ou « la situation d’un employé français dans une entreprise japonaise ») ou encore une note de recherche (par exemple un travail que vous avez fait avec vos étudiants, une petite enquête, un recueil de témoignages). Essayez de soulever une question que tout le monde se pose (Pourquoi les Japonais… ? Comment faut-il faire pour… ?). Relisez bien les différents numéros en ligne, de façon à vous faire une idée.
Divisez votre texte en parties claires, avec des sous-titres. Avant de l’envoyer, relisez-le bien pour vous assurer qu’il fait sens, et pour corriger les typos et la présentation.
Quel avantage à publier dans les Cahiers d’Études Interculturelles?
Principalement de publier. Avoir une liste de publications est fondamental pour la recherche d’un emploi d’enseignant, au Japon comme ailleurs. Les Cahiers d’Études Interculturelles ont précisément pour objectif de permettre aux chercheurs et enseignants quelque peu en marge du système d’étoffer leur liste de publications. Je pense en particulier aux étudiants, aux jeunes chercheurs, aux enseignants à temps partiel, à ceux qui travaillent hors du système universitaire (dans les écoles et instituts par exemple), et qui ne sont pas dans les circuits habituels. Je pense aussi aux enseignants qui, comme moi, cherchent à publier des recherches qui sortent de leur domaine habituel, et pour lesquelles ils n’ont pas de canal de publication.
Notez bien que les auteurs n’auront rien à payer, mais qu’ils ne seront pas rémunérés non plus. La revue paraîtra en ligne et un exemplaire imprimé sera donné à chaque auteur. Les auteurs qui voudront distribuer leur publication devront l’imprimer eux-mêmes. La régularité de la publication dépendra des contributions.
Peut-on publier dans une autre langue que le français?
Oui, en anglais. Cependant, nous invitons les auteurs à faire relire leurs textes et à les corriger avant de les soumettre. Jusqu’à présent, nous avons accepté que les articles en anglais proposés par des auteurs non anglophones ne soient pas rédigés dans un anglais parfait ou presque parfait. Mais cette politique ne fait pas sens, dans la mesure où les articles en anglais sont en principe destinés à être lus par des anglophones. Idéalement, les textes écrits en anglais par des auteurs non-anglophones, même s’ils ont confiance en leur anglais, doivent être relus par au moins un natif ayant l’expérience de l’écriture académique ou semi-académique, côte à côte à la même table avec l’auteur.
Enfin, si je soumets un papier, combien de temps faudra-t-il pour qu’il soit publié?
Ayez conscience de ce que le temps éditorial est très long ! Il faut entre cinq et huit mois entre la réception de votre article et sa publication dans les Cahiers d’Études Interculturelles. ■
La revue est indépendante et gratuite.